HYPOTHÈSE AVANCÉE ET DESCRIPTION
Il est possible, et peut-être même probable, que l’utilisation des outils génomiques très puissants utilisés chaque jour dans la recherche pour mieux comprendre le cancer et les maladies cardiaques puisse également servir à mieux comprendre pourquoi les patients atteints d’EM/SFC développent un malaise post-effort (MPE). La façon dont les gènes de ces malades se comportent différemment de ceux de sujets comparables en bonne santé pourrait donner des indications précieuses sur un biomarqueur ou même des cibles médicamenteuses pour combattre le MPE et la fatigue.
L’hypothèse est que les mécanismes de récupération liés à l’inflammation deviennent dysfonctionnels dans la maladie EM/SFC, et que ce dérèglement entraîne un retard dans la récupération musculaire après un effort.
En analysant soigneusement près de 100 échantillons de biopsies musculaires provenant de sujets en bonne santé dont l’âge, le sexe et le mode de vie correspondent le plus possible à ceux des patients atteints d’EM/SFC. Une comparaison minutieuse avec ces échantillons sera essentielle pour détecter toute différence subtile dans les gènes responsables de la récupération normale après un exercice musculaire.
CONCEPTION DE L’ÉTUDE
Les microvésicules sont un type de vésicule extracellulaire qui est libérée de la membrane cellulaire. Les vésicules sont de petits sacs ou vacuoles remplis de liquide dans l'organisme. Le séquençage est une technique utilisée pour déterminer la séquence exacte des bases (A, C, G et T) dans une molécule d'ADN (ou virale).
L'étude à grande échelle des protéines, qui sont de grandes molécules complexes nécessaires à la structure, à la fonction et à la régulation des tissus et des organes du corps humain.
Les anticorps qui réagissent avec les molécules de l'organisme et qui sont présents chez les personnes en bonne santé sont appelés anticorps naturels ou auto-anticorps.
L'ADN extracellulaire est souvent sécrété activement et est utilisé pour effectuer plusieurs tâches, offrant ainsi une cible ou un outil attrayant pour les applications biotechnologiques, médicales, environnementales et microbiologiques générales. Les virus sont des parasites intracellulaires qui dépendent dans une large mesure de la cellule hôte pour leur réplication. La réactivation virale se produit lorsqu'une réplication active du génome viral entraîne une infection lytique (dégradation de la cellule) caractérisée par la libération de nouvelles particules virales progénitrices (descendantes).
Le système immunitaire joue de nombreux rôles régulateurs importants dans le développement et la progression des maladies. Compte tenu de l'émergence de thérapies immunitaires efficaces, des prédicteurs fiables de la réponse sont nécessaires. Le profilage des cellules immunitaires détermine la réponse en évaluant les populations de cellules immunitaires provenant d'échantillons traités et non traités. Dans notre cas, nous évaluerons la réponse des globules blancs à l'infection virale en utilisant un procédé appelé "Cytof".
Un leucocyte est une cellule incolore qui circule dans le sang et les liquides organiques et qui est impliqué dans la lutte contre les substances étrangères et les maladies. Un génome est l'ensemble du matériel génétique d'un organisme. La génomique est un domaine de la biologie qui se concentre sur la structure, la fonction, l'évolution, la cartographie et l'édition des génomes. Par conséquent, la génomique leucocytaire est l'étude de tout le matériel génétique des leucocytes.
Métabolomique est une façon d'étudier le métabolisme, c'est-à-dire de mesurer les quantités de métabolites (petites molécules) produites par notre corps lorsque nous transformons les aliments en énergie et autres molécules dont nos cellules ont besoin pour survivre. La technologie métabolomique est "à grande échelle", ce qui signifie que plusieurs milliers de métabolites peuvent être mesurés à partir d'un seul échantillon, par exemple de sang ou d'urine.
Les cellules utilisent le Micro ARN pour contrôler si un gène particulier produit trop, trop peu ou la quantité normale de sa protéine à un moment donné.