Myalgic Encephalomyelitis / Chronic Fatigue Syndrome (ME / CFS) Post Treatment Lyme Disease Syndrome (PTLDS), Fibromyalgia Leading Research. Delivering Hope.Open Medicine Foundation® Canada

Recherche sur l'encéphalomyélite myalgique / le syndrome de fatigue chronique (EM / SFC), le syndrome post-traitement de la maladie de Lyme (PTLDS), la fibromyalgie et le syndrome post-COVID .

Inflammation des noyaux cérébraux

HYPOTHÈSE AVANCÉE ET DESCRIPTION

Le Dr. Michael VanElzakker a développé une hypothèse selon laquelle les cellules microgliales s’activaient dans certains noyaux cérébraux critiques, créant une forme de neuro-inflammation qui affecte les fonctions de multiples noyaux cérébraux, parmi lesquels ceux du tronc cérébral, pendant le développement de l’affection EM / SFC. Les cellules microgliales sont des cellules immunitaires du cerveau et l’activation microgliale peut être attribuée au nerf vague, un nerf qui serpente à travers le torse, connectant la majorité des organes au cerveau. Il est prouvé qu’une légère inflammation est constamment présente chez les patients atteints de ME /SFC lorsque la maladie est active et que cette inflammation peut être très significative pendant les périodes de crise. Cette inflammation périphérique peut être soit répandue directement dans le système nerveux central (SNC) par le biais des sections poreuses de la barrière hémato-encéphalique ou par celui du nerf vague.

CONCEPTION DE L’ÉTUDE

Deux études actuelles d’imagerie IRM et TEP sont le fruit de la collaboration entre les Dr. Michael VanElzakker et David Systrom.

1)  L’étude d’IRM / TEP en cours commence à montrer des découvertes métaboliques associées aux symptômes de l’EM / SFC.

Une illustration montrant le tronc cérébral et la moelle épinièreCe projet vise à utiliser une imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle de haute-résolution (IRMf), y compris la spectroscopie à résonnance magnétique (SRM) pour étudier 30 patients atteints par l’EM / SFC par rapport à un groupe témoin en santé. Les participants subiront d’abord une stimulation du nerf vague et des tests respiratoires hors du scanner afin de s’assurer qu’ils conviennent à l’étude. Le cerveau des patients ayant subi cette induction sera scanné avant un exercice difficile, puis une seconde fois entre 1 et 3 jours après l’effort. Ces scans permettront de quantifier les métabolites présents dans le cerveau et de mesurer le degré de perfusion sanguine du cerveau.

2)  Cette étude se concentrera sur une conception améliorée de l’étude de 2014 par Nakatomi, qui a observé la neuro-inflammation du tronc cérébral grâce à la tomographie à émission de positron (TEP).