Myalgic Encephalomyelitis / Chronic Fatigue Syndrome (ME / CFS) Post Treatment Lyme Disease Syndrome (PTLDS), Fibromyalgia Leading Research. Delivering Hope.Open Medicine Foundation® Canada

Recherche sur l'encéphalomyélite myalgique / le syndrome de fatigue chronique (EM / SFC), le syndrome post-traitement de la maladie de Lyme (PTLDS), la fibromyalgie et le syndrome post-COVID .

L'essai sur l'amélioration de la vie, the Life Improvement Trial (LIFT)

L’essai d’amélioration de la vie (LIFT) vise à étudier l’efficacité de deux médicaments, séparément et en combinaison, la pyridostigmine (communément appelée Mestinon) et la naltrexone à faible dose (LDN), et à étudier la différence entre les personnes qui y répondent et celles qui n’y répondent pas.

David Systrom, MD, directeur de la collaboration de l’OMF à Harvard.

  • Jonas Bergquist, MD, PhD, médecin conseil de l’OMF et directeur de la collaboration avec l’université d’Uppsala.

Le LIFT représente un effort important pour améliorer les options de traitement pour les patients atteints d’EM/SFC et contribuer à une meilleure compréhension de cette maladie invalidante.

Description de l'étude clinique

L'essai LIFT porte sur deux portraits de chercheurs principaux.

Le LIFT sera mené au Brigham and Women’s Hospital (BWH) de la faculté de médecine de Harvard et se concentrera sur l’effet de la pyridostigmine (Mestinon) et de la naltrexone à faible dose (LDN) chez des sujets âgés de 18 à 65 ans répondant aux critères du consensus canadien (CCC) pour l’encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique (EM/SFC) et présentant spécifiquement une intolérance orthostatique. Les deux médicaments peuvent être anti-inflammatoires, la LDN par le blocage des récepteurs de type Toll et la pyridostigmine par ses effets cholinergiques.

Cette étude en double aveugle, contre placebo, impliquera 160 participants répartis de manière aléatoire dans l’un des quatre groupes possibles : Pyridostigmine/LDN (40), Pyridostigmine/Placebo (40), LDN/Placebo (40), Placebo/Placebo (40). La dose de pyridostigmine sera soigneusement ajustée de 30 mg à 60 mg trois fois par jour, et la dose de LDN sera ajustée de 1,5 mg à 4,5 mg une fois par jour.

L’essai comprend un plan de réduction, permettant aux participants de réduire leur dose s’ils présentent des symptômes d’intolérance, les ajustements étant effectués lors des visites hebdomadaires. Ce plan offre une approche personnalisée de la tolérance aux médicaments, assurant la sécurité et le confort des participants tout au long de l’essai.

L’engagement en termes de temps pour le participant est d’environ trois (3) mois, et pendant cette période, il y aura trois (3) visites en personne à BWH et quatre (4) visites virtuelles. Les procédures de l’étude comprendront deux (2) tests de résistance à l’effort cardio-pulmonaire sous-maximal, des questionnaires (remplis virtuellement) et des prélèvements de sang et d’urine. Nous recruterons dans la clinique de dyspnée de l’hôpital BWH ainsi que dans le registre OMF StudyME et nous prévoyons que l’essai complet durera deux (2) ans.

Objectifs
  • Mieux comprendre la pathogenèse de l’EM/SFC en évaluant les effets des traitements à base de pyridostigmine et de LDN.
  • Étudier l’effet synergique des deux médicaments, la pyridostigmine et la LDN, lorsqu’ils sont utilisés en association.
  • Identifier les personnes atteintes d’EM/SFC susceptibles de bénéficier des traitements à base de pyridostigmine et de LDN.
  • Approfondir la physiologie du patient à l’aide de la protéomique, de la métabolomique et d’autres évaluations afin de trouver des biomarqueurs permettant d’identifier les personnes qui répondent au traitement et d’améliorer la compréhension de l’EM/SFC.
  • Découvrir un biomarqueur ou une signature de biomarqueur qui différencie les personnes atteintes d’EM/SFC des individus sains.
  • Informer les communautés scientifiques et médicales sur la pathogenèse de l’EM/SFC grâce aux résultats des traitements et des tests.
  • Permettre l’utilisation généralisée de la pyridostigmine et de la LDN par les médecins généralistes.
  • Mettre en place l’infrastructure nécessaire aux futurs essais de traitement clinique financés par l’OMF.