Cette étude explore les changements biologiques qui se produisent dans les muscles pendant le malaise post-effort (MPE), à la fois dans les cas historiques d’EM/SFC et dans les cas de COVID longue qui répondent aux critères de l’EM/SFC.
Le symptôme caractéristique de l’EM/SFC est l’aggravation pseudo-grippale des symptômes après un effort physique, mental ou émotionnel. C’est ce qu’on appelle le malaise post-effort (MPE).
Le dysfonctionnement des mitochondries a montré une diminution de la capacité à utiliser l’oxygène pendant l’exercice et une interférence possible dans la production d’énergie. Les chercheurs étudieront le dysfonctionnement mitochondrial au cours du MPE dans une biopsie du vaste latéral, l’un des quatre principaux muscles de la partie antérieure de la cuisse. L’impact du MPE sur les mesures des échanges gazeux ventilatoires et pulmonaires sera également évalué.
Plus précisément, l’équipe examinera les changements dans la façon dont les patients utilisent l’oxygène, leur charge de travail accomplie et l’efficacité de leur respiration lors d’un exercice maximal et au seuil ventilatoire. (Le seuil ventilatoire est également connu comme le point auquel le corps devient plus dépendant de l’acquisition d’énergie par des mécanismes n’impliquant pas l’oxygène).
Avec ces données, les chercheurs compareront les mesures au sein des groupes et entre les groupes pour démontrer l’effet de la MPE chez les patients atteints d’EM/SFC en raison de l’effort.
