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Évaluation approfondie de la neuroinflammation à l'aide de l'imagerie du SNC
et de l'analyse d'échantillons de LCR, de sang et de salive.

Explorer l’hypothèse selon laquelle une neuroinflammation de bas niveau dans le système nerveux central peut faire partie des symptômes cardinaux de l’EM/SFC. Cette neuroinflammation peut être surveillée dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) en tant que résultat de la réaction inflammatoire elle-même ou en tant que marqueurs secondaires de la dégradation des cellules et de l’altération des mécanismes de réparation cellulaire. En outre, nous voulons explorer si l’inflammation peut être le résultat ou conduire à une augmentation de la pression intracrânienne et à une réduction de la circulation.

  • Jonas Bergquist en collaboration avec la Collaboration de Harvard soutenue par l’OMF

Notre étude sera la première à mesurer systématiquement les anomalies structurelles du SNC dans une vaste étude cas-témoins de l’EM/SFC en utilisant le prélèvement du liquide céphalorachidien, la mesure in situ de la pression intracrânienne ainsi que l’étude de l’activation de la microglie (les cellules immunitaires résidentes du SNC) par l’implication d’une nouvelle méthodologie d’IRM basée sur la diffusion. En outre, des échantillons biologiques seront collectés afin d’effectuer des analyses approfondies de pointe dans le but d’identifier des biomarqueurs diagnostiques et pronostiques.

 

L’analyse du liquide céphalo-rachidien et des échantillons de plasma correspondants est approuvée par l’IRB et a déjà commencé, tandis que l’examen de l’IRB pour l’utilisation de la nouvelle méthodologie d’IRM débutera sous peu.

 

L’objectif global est d’explorer l’hypothèse selon laquelle une neuroinflammation de bas niveau, une activation de la microglie, une perturbation de la circulation du liquide céphalorachidien (LCR) et une modification de la pression intracrânienne (PIC) pourraient expliquer les symptômes cardinaux de l’EM/SFC. Si cette hypothèse se vérifie, elle ouvre un nouveau champ de recherche sur l’EM/SFC et permet d’espérer un traitement efficace pour réduire la neuroinflammation, réguler la PIC et soulager les symptômes associés à l’EM/SFC. Cette étude utilisera l’imagerie du SNC et l’analyse d’échantillons de LCR et de sang et identifiera les biomarqueurs protéomiques et métabolomiques de la maladie, un outil extrêmement nécessaire dans le processus de diagnostic et de pronostic. Grâce à la combinaison d’un examen clinique plus détaillé, d’une évaluation et d’une analyse des biomarqueurs multiOmics, nous serons en mesure de fournir des soins mieux adaptés à chaque individu et, espérons-le, de trouver un remède.

HYPOTHÈSE ET DESCRIPTION DE L'ÉTUDE

Le laboratoire du professeur Jonas Bergquist étudie la neuroinflammation et la neurodégénérescence depuis plus de trois décennies, et l’analyse approfondie du liquide céphalo-rachidien est une de ses spécialités. En 2010, les premières preuves d’une inflammation de bas grade ont été présentées chez des patients atteints d’EM/SFC et font depuis lors partie de la recherche continue du pathomécanisme sous-jacent à la maladie. Au cours des deux dernières années, le professeur Bergquist a été le superviseur de Björn Bragée (médecin et directeur de la clinique Bragée, Stockholm) et a étudié, en étroite collaboration, les caractéristiques moléculaires du liquide céphalo-rachidien des patients atteints d’EM/SFC.

 

L’objectif global est d’explorer l’hypothèse selon laquelle une neuroinflammation de bas niveau, une activation de la microglie, une perturbation de la circulation du liquide céphalorachidien (LCR) et une modification de la pression intracrânienne (PIC) pourraient expliquer les symptômes cardinaux de l’EM/SFC. Si cette hypothèse se vérifie, elle ouvre un nouveau champ de recherche sur l’EM/SFC et permet d’espérer un traitement efficace pour réduire la neuroinflammation, réguler la PIC et soulager les symptômes associés à l’EM/SFC. Cette étude utilisera l’imagerie du SNC et l’analyse d’échantillons de LCR et de sang et identifiera les biomarqueurs protéomiques et métabolomiques de la maladie, un outil extrêmement nécessaire dans le processus de diagnostic et de pronostic. Grâce à la combinaison d’un examen clinique plus détaillé, d’une évaluation et d’une analyse des biomarqueurs multiOmics, nous serons en mesure de fournir des soins mieux adaptés à chaque individu et, espérons-le, de trouver un remède.

DÉROULEMENT DE L'ÉTUDE
  • Graphic showing how proinflamatory cytokines and damage to blood brain barrierCaractériser la neuroinflammation par des analyses de la composition du LCR, en surveillant les marqueurs inflammatoires, ainsi que les marqueurs des lésions cellulaires et des mécanismes de réparation cellulaire altérés.
  • Caractériser la prévalence et la gravité des anomalies structurelles du SNC et de l’activation de la microglie à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) structurelle et basée sur la diffusion.
  • Caractériser la pression et le débit du LCR à l’aide de techniques non invasives et invasives lors d’une ponction lombaire.
  • Identifier les biomarqueurs de la maladie par des analyses approfondies et détaillées du LCR et du sang à l’aide de la protéomique et de la métabolomique.