Article de recherche #TripleGivingTuesday
Nouvelle étude financée par l’OMF : Profilage profond du protéome et du métabolome
Du bureau d’Alain Moreau, PhD
Directeur du Centre de recherche collaborative sur l’EM/SFC
Au CHU Sainte-Justine /Université de Montréal
Pour lancer la première semaine du #TripleGivingTuesday/ le mardi du don triplé, j’ai l’honneur de vous annoncer qu’une nouvelle étude est en cours au Centre de recherche collaborative sur l’EM/SFC de l’Université de Montréal !
Nom de l'étude : Profilage profond du protéome et du métabolome
Durée de l'étude : 18 mois
Vous vous souvenez peut-être que des chercheurs de mon équipe à l’OMF de Montréal ont récemment découvert et validé 11 micro ARN différents associés à l’EM/SFC qui peuvent différencier les malades de l’EM/SFC des patients sains – avec une précision de 90 pour cent. De plus, cette découverte pourrait permettre de prédire la réponse thérapeutique des malades de l’EM/SFC à des traitements spécifiques.
Cette nouvelle étude, financée par l’OMF, s’appuiera sur cette découverte en examinant les échantillons de plasma de 200 malades atteints d’EM/SFC au stade sévère, comparés à 80 témoins sains de même âge et de même sexe. Les échantillons de plasma de chaque participant seront analysés avant et après l’application d’un test de stress induisant un malaise post-effort (MPE).
Le test de stress post-effort utilisé dans cette étude est une méthode innovante, permettant à chaque participant d’agir en effectuant lui-même son contrôle expérimental, en observant sa propre réponse à un test de stress standardisé. En d’autres termes, plutôt que de comparer les personnes atteintes d’EM à d’autres, qui peuvent avoir un profil de symptômes très différent, nous mesurons leurs réponses uniques, avant et après le test de stress, dans les profils de micro ARN circulants (ou tout autre bio marqueur).
Cette méthode est plus susceptible de révéler des marqueurs spécifiques à la maladie et de réduire l’influence d’autres facteurs tels que les médicaments en cours, la durée de la maladie, l’âge, le sexe et même la présence de certaines comorbidités. Deuxièmement, notre méthode est mobile et rentable. Elle peut permettre de tester des personnes gravement atteintes (par exemple, confinées chez elles) qui participent rarement à des études cliniques.
Cette étude examinera les mêmes échantillons de plasma à l’aide de plusieurs technologies, en partenariat avec les centres de recherche collaborative de l’OMF sur l’EM/SFC à Melbourne, Uppsala et Montréal. À terme, cette initiative vise à révéler des marqueurs spécifiques à la maladie, à mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui sous-tendent la physiopathologie de l’EM/SFC et à découvrir des stratégies de traitement et d’intervention.
Je suis très encouragé par la possibilité que cette étude puisse changer la vie des personnes atteintes d’EM/SFC dans le monde entier ! Rejoignez l’OMF dans sa mission visant à mettre fin à la souffrance de millions de personnes. En faisant un don aujourd’hui, vous contribuez à assurer que notre équipe dispose des ressources nécessaires pour réaliser la promesse de ce projet – ainsi que de nombreuses autres – pour faire progresser les soins cliniques des personnes atteintes de maladies chroniques complexes multi systémiques.